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Activité B.6

Durabilité biologique et économique des systèmes intégrés de culture de céréales

Objectifs

  1. Poursuivre la mesure des paramètres biologiques, économiques et écologiques pour tous les systèmes biologiques à Glenlea. Lorsque ce travail prendra fin, des données compilées sur 20 années pourront être analysées.
  2. Déterminer la stabilité du rendement et du revenu et évaluer si la stabilité économique et un  rendement productif sont liés dans les différents scénarios d’établissement des primes biologiques. 
  3. Développer des indicateurs de durabilité écologique additionnels à Glenlea en mesurant : a)l’efficience des flux d’énergie dans le sol et chez les microorganismes, b) les émissions d’oxyde nitreux depuis le sol, c) la diversité microbienne du sol dans les systèmes de gestion biologiques et conventionnels.
  4. Déterminer les interrelations entre la biodiversité (mauvaises herbes, biote du sol, etc.), la production d’aliments et la performance économique. Est-ce que la biodiversité dans les systèmes biologiques produit une stabilité bénéfique tangible dans les systèmes biologiques?

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La durabilité à long terme du système agricultural dépend des trois facteurs interdépendants que sont la production, la durabilité écologique et l’économie. Étant la recherche sur la rotation des cultures la plus ancienne au Canada, l’étude Glenlea de l’Université du Manitoba sur la rotation à long-terme fournit un cadre idéal pour évaluer les rôles que jouent ces trois facteurs dans les systèmes de culture des Prairies canadiennes. La recherche proposée sera menée par une équipe de 4 scientistes provenant de diverses disciplines – agronomie, écologie du sol, malherbologie et économie.  Ce travail mobilisera également des étudiants des cycles supérieurs et des assistants de recherche de premier cycle.
L’étude Glenlea  a débuté en 1992 et compare deux systèmes de rotation de cultures sous gestion biologique et conventionnelle. La première rotation est un système exclusif de culture de grains basé sur la séquence suivante : légumineuse-blé-lin-avoine. La seconde rotation est un système intégré grain-fourrage qui inclut : luzerne-luzerne-blé-lin. Quelques-unes des parcelles où est appliqué le système intégré grain-fourrage sont fertilisées avec du fumier composté.

Le premier objectif sera d’analyser la performance de rendement des cultures. Lorsque ce travail prendra fin, des données compilées pendant 20 ans sur le rendement des grains et des fourrages pourront être analysées. La qualité des cultures dans les différents systèmes sera aussi évaluée. Puisque les producteurs biologiques ont identifié les mauvaises herbes comme étant l’un des facteurs limitant la production de cultures biologiques au Canada, une étude détaillée des mauvaises herbes sera effectuée. Nous déterminerons comment les divers systèmes influent sur la croissance des mauvaises herbes, sur la composition de la communauté de plantes nuisibles et sur les semences dormantes de mauvaises herbes  dans le sol.

Les comparaisons de rendement sont par elles-mêmes insuffisantes pour prendre des décisions relatives aux systèmes de cultures alternatifs. Les implications économiques liées à la culture biologique sont d’une suprême importance. Donc, l’un des grands objectifs de ce travail sera de mieux comprendre comment les cultures conventionnelles et biologiques diffèrent en termes de coûts de production, de rendement net pour les fermiers et de prise de risques.

Le troisième objectif cible la durabilité. De nombreuses mesures de la durabilité environnementale ont précédemment été déterminées dans le cadre de l’étude Glenlea (énergie, carbone du sol). Dans le présent travail, nous nous pencherons plus particulièrement sur la diversité biologique du sol – qui est une mesure importante de la résilience du système face au stress et de la capacité de produire de hauts rendements. Nous évaluerons également l’efficacité de la séquestration du carbone dans le sol dans les différents systèmes de culture.

En basant la recherche sur les trois grands piliers de la durabilité (production, économie et environnement), cette étude produira une information vitale sur les conséquences à long terme des différents systèmes de production biologiques. Qui plus est, en associant les connaissances acquises dans ces trois champs de recherche, nous développerons de nouvelles notions sur la fonction fondamentale des systèmes de culture biologiques au Canada.

Pendant le déroulement de l’étude, les fermiers, les agents vulgarisateurs, les législateurs et le grand public seront invités à participer à des journées champêtres ou à des promenades informelles sur le site Glenlea. Les résultats de cette étude seront présentés aux rencontres de fermiers, lors de conférences et  éventuellement publiés dans des journaux lus par les pairs.

Chercheurs

Nom Affiliation
, Chercheur principal
M_Entz@umanitoba.ca
Professeur
Department of Plant Science
University of Manitoba
Winnipeg, Canada
R3T 2N2
, Codemandeur
gulden@cc.umanitoba.ca
Professeur
Department of Plant Science
University of Manitoba
Winnipeg, Canada
R3T 2N2
, Codemandeur
mario_tenuta@umanitoba.ca
Canada Research Chair, Applied Soil Ecology
Department of Soil Science
University of Manitoba
Winnipeg, Canada
R3T 2N2
Jared Carlberg, Collaborateur
jared_carlberg@umanitoba.ca
Department of Agribusiness and Agricultural Economics
University of Manitoba
Winnipeg, Canada
R3T 2N2

Partenaires et commanditaires

  • Commission canadienne du blé