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Les deux pieds dans la recherche

Une conversation avec Ian Grossart, de Howpark Farm

Les propriĂ©taires de Howpark Farm, Ian et Linda Grossart, collaborent avec le Dr. Terry McGonigle pour l’activitĂ© de recherche A.7: L’effet du taux »ĺ’application de dĂ©jections animales compostĂ©es sur les Ă©lĂ©ments minĂ©raux du sol, le rendement et l’assimilation des nutriments par les cultures.  

Pouvez-vous décrire Howpark Farm?

Nous sommes situĂ©s Ă  12 milles au sud-ouest de Brandon. Notre ferme a Ă©tĂ© instaurĂ©e par mon arrière-grand-père en 1869. Mon Ă©pouse et moi sommes partenaires, et nous avons trois enfants qui Ă©tudient Ă  l’universitĂ© et qui nous ont aidĂ©s Ă  travers le temps; mon père est encore actif dans les travaux de labour. La superficie de la ferme est juste un peu supĂ©rieure Ă  2000 acres, dont 800 acres sont en cultures. Notre rotation de trois ans inclut la luzerne, puis le lin et l’avoine, puis l’avoine est contre-ensemencĂ©e habituellement avec du trèfle, donc nous avons du trèfle l’annĂ©e suivante comme culture »ĺ’engrais vert. Par la suite, nous ensemençons soit du seigle ou du blĂ©, puis semons Ă  nouveau de la luzerne. Nous Ă©levons des bovins, tous engraissĂ©s au fourrage; donc le grain est vendu, mais tout le foin de luzerne est utilisĂ© comme aliment pour nos animaux. Nous Ă©levons des poulets Ă  griller l’étĂ©, et les  criblures font partie de leur diète.

Comment Howpark Farm est-elle impliquée dans la Grappe scientifique biologique II (GSBII) et comment avez-vous aidé à structurer cette activité à laquelle vous participez?

Nous travaillons avec l’UniversitĂ© de Brandon depuis de nombreuses annĂ©es. Comme notre ferme recèle beaucoup de collines et de prairies naturelles, le dĂ©partement de botanique a depuis longtemps amenĂ© des Ă©tudiants pour identifier les plantes. Terry amène ses classes ici, et nous discutions de nos mĂ©thodes de culture biologiques, alors que Terry s’intĂ©ressait Ă  de nouvelles activitĂ©s de recherche qu’il pourrait rĂ©aliser ici. Il fait donc le suivi  pendant cinq ans »ĺ’un nouveau champ converti sous rĂ©gie biologique pour y observer les changements consĂ©cutifs Ă  l’application de compost.

Comment êtes-vous directement impliqué et contribuez-vous à la GSBII?

Nous fournissons un champ de 40 acres, là où se déroule la recherche. Nous fournissons des terres pour les essais, nous effectuons tout le labour, nous fournissons également les semences et procédons à l’ensemencement. Nous sommes aussi responsables de l’application du compost qui provient de notre ferme.  Ce sont des pratiques que nous effectuons de toute façon, nous les avons simplement intégrées au projet.

Qu’est-ce qui vous intéresse le plus au sujet de cette recherche?

D’être capable »ĺ’observer et valider notre système de production biologique, et aussi de trouver des façons de l’amĂ©liorer, comme an ajoutant davantage de compost. Nous espĂ©rons dĂ©couvrir Ă©galement »ĺ’autres pratiques de rotation. Juste »ĺ’en savoir un peu plus Ă  chaque Ă©tape de la rotation, telle la quantitĂ© »ĺ’azote fournie sous notre système, est fantastique.

Cette recherche aura-t-elle un impact sur votre travail, ou sur celui des autres producteurs biologiques?

Comme je l’ai mentionnĂ©, ce projet validera ou rĂ©futera ce que nous faisons; nous pourrons alors modifier notre plan de gestion. D’autres producteurs pourront aussi consulter les rĂ©sultats de notre recherche, et cela pourrait leur donner plus »ĺ’information sur ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas, particulièrement Ă  l’égard des taux »ĺ’application de compost. Je pense donc que tout cela sera valable, et pas seulement pour notre ferme.

Le projet de la Grappe scientifique biologique II (GSBII) dĂ©crit dans cet article est soutenu par le  du cadre stratĂ©gique »ĺ’  et par les

La GSBII et cet article rĂ©sultent des initiatives de collaboration du Centre »ĺ’agriculture biologique du Canada de l’ et de la .

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